Chaque semaine retrouvez trois nouvelles de santé qui ont marqué l'actualité.
Le Mexique dépénalise l'IVG
Alors que certains états américains durcissent leur loi sur l'avortement, le voisin mexicain choisi lui de le dépénaliser. Annoncée le 6 septembre par la Cour Suprême du pays, cette nouvelle permettra aux mexicaines de procéder à une IVG sur l'ensemble du territoire. La plus haute juridiction a annoncé que continuer à interdire l'avortement était "contraire au droit à décider des femmes et des personnes en capacité de gestation".
Le Mexique fait suite à une liste de plus en plus longue de pays ayant choisi de lever les restrictions sur l'avortement en Amérique Latine. Dernièrement ça a été le cas pour l'Argentine, l'Uruguay, La Guyane ou encore La Colombie.
L'ancienne formule du Levothyrox disponible jusqu'en 2025
C'est l'information de ces dernières semaines qui devrait soulager plus d'un malade de la thyroïde. Le célèbre médicament Levothyrox va conserver son ancienne formule après une requête de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm). Actuellement commercialisée sous le nom d'Euthyrox, l'ancienne formule devrait être disponible en pharmacie et sur ordonnance jusqu'en 2025. Un soulagement pour les malades qui continuait de se le procurer faute de pouvoir supporter la nouvelle version.
Cependant, le laboratoire Merck, fabricant de cette formule rappelle qui cette prolongation n'est pas destiné à durer dans le temps. Il alerte sur "la nécessité pour les professionnels de santé d'accompagner les patients à trouver le traitement pérenne qui convient le mieux, afin d'anticiper le jour où cette ancienne formule ne sera plus du tout disponible".
Brûlures chez les enfants : attention aux désinfectants !
118. C'est le nombre d'atteintes cutanées ayant touché des enfants dans des écoles maternelles entre 2017 et 2022 selon un rapport de l'ANSES. La faute à des désinfectants utilisés principalement sur des toilettes ou sur du mobilier. "Si les atteintes cutanées étaient en très grande majorité de faible gravité, onze enfants ont néanmoins présenté une brûlure du second degré et un enfant a nécessité une greffe de peau".
Ces incidents ont particulièrement été présents durant le Covid mais continue d'être observé régulièrement. L'ANSES recommande d'utiliser des produits prêts à l'emploi, de rincer abondamment la surface désinfectée et surtout de ne pas réaliser ces procédés en présence d'enfants. En cas de contact, enlever les vêtements et rincer délicatement la zone touchée. Ne pas hésiter à prendre avis auprès d'un médecin ou d'un centre antipoison en cas de doute.