Syndrome de l’intestin irritable : réduire les médicaments grâce à un régime alimentaire
Le syndrome de l’intestin irritable tire son nom de nombreuses douleurs pouvant grandement influencer la vie quotidienne. Malgré le manque de traitement et de prise en charge adaptée, des outils peuvent être mis en place pour diminuer l’inconfort.
Stress, sédentarité, produits ultra transformé, nombreux sont les facteurs a aggravés cette maladie chronique de plus en plus répandues. Selon l’INSERM, c’est au total 5% de la population française qui seraient touchés par le syndrome de l’intestin irritable. Malgré les difficultés à parvenir à stabiliser cette maladie, de nombreuses études visant à améliorer le quotidien des patients apparaissent régulièrement.
Réduire sa teneur en glucides
Publié le 18 avril dans la revue médicale The Lancet, cette étude d’un mois a été menée sur 300 personnes par l’université de Göteborg en Suède. Les participants ont été divisés en trois groupes. Le premier a mis en place un régime pauvre en aliments pouvant être mal absorbés par l’intestin dit aussi FODMAPS (aliments transformés, certains féculents, fructoses …). Le second groupe a eu une alimentation pauvre en glucides mais riche en protéines. Pour finir, le troisième groupe a eu des médicaments types laxatifs.
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L’alimentation au cœur de la diminution des symptômes
Toute maladie chronique a ses hauts et ses bas mais l’alimentation peut aider au quotidien. C’est en tout cas ce qu’affirme cette étude. Puisqu’un mois après la fin de ce traitement tous les groupes ont vu une différence positive sur leurs symptômes mais dans une proportion supérieure pour les deux premiers groupes.
Le régime FODMAPS est un régime qui consiste à supprimer dans un temps donné tous aliments pouvant inflammé l’intestin puis les réintroduire petit à petit pour vérifier quels aliments nous provoquent des douleurs. Ce régime efficace est tout de même lourd car il doit être mis en place sur plusieurs semaines et peut donc si l’on n’y prend pas garde occasionné des carences. N’hésitez pas à vous faire suivre par votre médecin traitant ainsi qu’un nutritionniste.