Plus qu’une enveloppe aux mille et une fonctions, notre corps est notre compagnon de vie avec ses hauts et ses bas. Lui rendre hommage est une forme de bénédiction pour ces années passées en sa compagnie. Alors à la lueur d’une conversation, je te glisse ces mots en guise de remerciements.
A l’aube de nos 31 ans, cher corps je voudrais te montrer ma sincère reconnaissance pour ne pas avoir vacillé face aux aléas de la vie. On n’a pas toujours été amis tous les deux surtout depuis l’arrivée de douleurs chroniques dues au syndrome de l’intestin irritable. Je t’en ai voulu, souvent d’ailleurs, une larme dans la voix de ne pas pouvoir faire autant que tous les jeunes de mon âge lorsque tu me fais souffrir au petit matin.
Je vois bien que tu fournis des efforts, que tu mènes la barque d’une main de maître lorsque ma fatigue et ma lassitude obscurcirent mon jugement. Tu es toujours à mes côtés lorsque le soleil pointe le bout de son nez mais également lorsque l’orage gronde. Tu me donnes l’envie de déplacer des montagnes pour te mettre à l’abri, loin de la misère et de la souffrance.
Je suis vraiment désolé de ne pas toujours prendre assez soin de toi en t’offrant tout le nécessaire dont tu as besoin. Assez de repos ou bien une nutrition de qualité. Tu es parfois comme cette voiture plus toute jeune, mais un peu quand même que l’on regarde d’un œil nostalgique quand on repense à ses jeunes années.
L’avenir nous tend les bras ou nous serre un peu trop fort, pour être honnête je n’en sais rien et toi nous plus cher corps Une chose est certaine, l’union fait la force et tant que l’on travaillera en synergie toi et moi, le futur sera radieux. Sur ce je te laisse et je t’embrasse bien fort.
Merci pour ces trente années, hâte de voir la trente et unième.
Elise
